Mirage
Hyper sensible cela pourrait être la définition de l’essence d’un artiste ? …
Mes tableaux reflètent ma sensibilité, j’ai besoin de faire sortir mes émotions positives, et l’utilisation d’une large palette de couleur, pure ou mélangée, est plus importante que le dessin.
« Cette citation du philosophe Gille Deleuze plaque de façon parfaite avec le travail de mRebecca. En effet la production picturale de l’artiste nous entraine et nous oblige malgré nous à pénétrer dans un monde quelquefois étrange, un monde qui est le sien en perpétuel mouvement, vraisemblablement un mélange de souvenirs définitivement imprimés et figés aux confins de sa mémoire.«
« En permanence sur le fil de la figuration et de l’abstrait, Rebecca pioche inlassablement dans ce passé, dans les méandres diffractés de son vécu. La couleur utilisée est là omniprésente, qui renforce très souvent les mouvements les forces dont parle Deleuze, cette couleur qui avec une redoutable efficacité inonde les oeuvres de l’artiste tel un tsunami qui envahit et absorbe littéralement le regard.«
Il n’y a pas la nostalgie d’un temps révolu sur lequel il faudrait faire du neuf absolument, de créer du nouveau pour le nouveau, avec une obstination sans faille l’artiste creuse inlassablement son sillon. Rebecca Mollard fabrique et construit son projet à l’abri des modes et des courants de l’avant-garde artistique en laissant simplement libre court à son imagination, avec tout le lyrisme qui accompagne sa création plastique. C’est là une de façon de travailler que le critique d’art Marc le Bot a su résumer dans un de ses nombreux ouvrages sur l’art contemporain en deux dizaines de mots
« Arracher l’art à l’ordre de la valeur et au terrorisme du sens imposé, pour le restituer tout simplement au plaisir de voir »
Bernard BARILLOT
Le chou et la rose – Acrylique – Ft 50×50 cm et Composition – Acrylique – Ft 50×50 cm
Œuvre originale Aquarelle – Ft 40 x 30 cm
Œuvre originale Acrylique – Ft 50 x 50 cm